« Et l'Éternel dit : Si je trouve dans Sodome cinquante justes au milieu de la ville, je pardonnerai à toute la ville, à cause d'eux. » Genèse 18 :26

Shalom !

L’intercession est le fait de plaider auprès d’une personne de pouvoir et d’autorité, en faveur d’une personne en position défavorable.

Dans notre verset de base, Dieu approuva sans hésiter la requête de son ami Abraham : épargner la ville s’il s’y trouvait cinquante justes. Malgré l’honneur que Dieu faisait à Abraham à travers leur entretien, Abraham était resté constamment conscient de la grâce dont il jouissait et faisait montre d’une très grande révérence tout en étalant tout son talent de grand négociateur. L’intercesseur est donc une personne estimée et écoutée par l’Autorité. Dieu était sur le point de détruire Sodome et Gomorrhe à cause de la multitude des abominations, mais parti sur un plaidoyer pour cinquante justes afin d’échapper à l’anéantissement du peuple, Abraham a courageusement su trouver les mots pour progressivement faire chuter la barre à dix justes (Genèse 18 : 32). Tout enfant de Dieu qui développe une intimité avec le Seigneur à travers l’obéissance, la méditation, la prière et l’adoration (contemplation) est un ami de Dieu, un potentiel intercesseur. L’intimité avec Dieu nous donne accès à son cœur, à la primeur de ses décisions, nous permettant ainsi de vite plaider pour le faire changer d’avis. (Genèse 18 :17).

Contrairement à un avocat payé pour défendre un accusé, un intercesseur a un cœur compatissant et se sert de ses privilèges pour plaider sans rien attendre en retour. Crucifié entre deux malfaiteurs, Jésus pouvait dire : « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Luc 23 :34). Dans plusieurs pays, l’Etat commet d’office un avocat à la défense d’un accusé qui n’a pas les moyens de s’en procurer. Dieu, le juste juge, a aussi mis à notre disposition deux avocats (Jésus : Romains 8 :34 et le Saint Esprit : Romains 8 :26).

Est-ce pour autant qu’il n’est plus nécessaire d’intercéder ? Loin de là (Ezéchiel 3 : 18). Et si nous aussi nous devenions des intercesseurs de nos frères & sœurs et de nos nations ! Plusieurs s’égarent, plusieurs se meurent, des nations se détruisent et je suis persuadé que si chacun de nous prenait une partie de son temps d’intimité avec Dieu pour intercéder, nous sauverions beaucoup de vies. La bonne nouvelle, l’intercesseur jouit d’une couverture surnaturelle et a accès aux bénédictions pour lesquelles il n’a même pas prié.

Excellente semaine d’intercession.